San Juan Ostuncalco: impression de voyage

Publié le par christine

Arriver à San Juan Ostuncalco, n’est pas chose si évidente.  De Quetzaltenango, pas de bus qui partent du Centre, il faut d’abord se rendre au marché de la Democracia, ou stationnent les micros bus pour San Martin, le « Chile verde », comme on l’appelle ici, avec passage obligé a San Juan.  Ces micro bus neufs ou l’ayant été, se remplissent vite, jusqu’à ras bord. Beaucoup d’hommes et de femmes , la plus part portant leur bébé sur leur dos, grâce à cette grande écharpe connue sous le nom de « cargador », ils sont venus pour en général des l’aube, pour vendre ou acheter au marché de Xela . Dans ce bus peuplées d’enfants, pas un murmure portant, les mayas sont très silencieux, Une femme met son bébé au sein tandis que sur le siège voisin, un homme épuisé par cette matinée déjà bien commencée somnole. 

Le bus s’arrête encore, pour prendre des passager près de l’hôpital, pourtant on a l’impression que plus personne ne pourra entrer dans ce bus. C’est sans compter avec l’organisation des chauffeurs et la bonne volonté et souplesse des voyageurs.

Apres une demie heure de trajet, on arrive enfin a San Juan Ostuncalco. Sur la  place centrale ou « Parque Central», c’est tous les jours le marché. Ici pas de touriste., mais des hommes et des femmes en costumes traditionnels, venues de tous le villages environnants. On vient a San Juan, faire son marché, vendre ses légumes, acheté un huipil ou un corte (vêtement traditionnels des femmes), à la banque, voir un avocat ou faire une formalité a la mairie.

Devant la mairie une file de Pick-up est stationnée, on les loue pour une heure ou 2, pour transporter un chargement de légumes, pommes de terre, ou même des cochons…

Près du marché quelques chiens efflanqués attendent alléchés par les fortes odeurs de l’étal du boucher, où poulets, steak et chicharron (peau de porc rissolé) sont exposés à l’air libre.

Un peu plus loin, sous des bâches de plastique bleu, on vends des fruits, ramené pour la plus part des fincas de la côte pacifique. Ce sont les fruits qui ne partent pas à l’exportation, banane trop mures, clémentines trop petites, mangues pas assez uniformes,…, ceci dit des fruits savoureux, juteux ou sucrés a souhait.

Ici pas une parole plus haute que l’autre, on achete on vend on négocie a voix presque basse.

Cependant le bruit sourds des bus, les aboiements des chiens, ou les cris effrayés d’un cochon qu’on emmène à pied à la boucherie, couvrent les voix des enfants.

Dans les rues les tiendas sont le lieux de discussion. On y parle Mam.

Publié dans solmaya

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