Comment fête t’on Noël au Guatemala ?

Publié le par christine

 Au Guatemala les préparatifs, marché de Noel , processions et fêtes religieuses, de fin d’année commencent le 7 décembre pour finir fin janvier.

 

En effet les festivités commencent le 7 décembre avec la “quema del diablo” ou on brule des déchets et vieux papiers, symbolisant le diable ou les mauvais esprits, devant la porte des maisons. Puis le 8 décembre c’est la procession de la Vierge de concepcion, suivi le 8 décembre par la célébration de la vierge de Guadalupe, tradition venu du Mexique voisin. Ce jour là, les ladinos (descendant d’espagnol) ont la tradition de déguiser leur enfant avec des vêtements d’indigènes, et vont faire d’immenses queues pour avoir une photo près de la statue de la vierge de Guadalupe.  

 

 

 

 

 

 

A partir du 16 décembre, dans presque chaque famille à la campagne comme à la ville, on fabrique « el Nacimiento »  ou la crèche. Ces représentations peuvent occupés un espace de 2 m2 dans la maison. Leur spécificité est de représenter une scène de la vie à la campagne. On y trouve tous les animaux de la basse cour, des champs, forets, étangs y sont présents comme sur les photos ci contre.  Dans chaque village, on promène chaque soir l’enfant Jésus de maison en maison, se donnant ainsi l’occasion de se rencontrer.

 

 

 

 

 

 Tout le mois de décembre enfants et plus grands, se régale à lancer des pétards de toutes sortes et de toutes tailles, à faire pâlir d’envie nombreux galopins européens!!!!! Le soir de Noël et du Nouvel an à minuit précise, c’est l’apogée des pétards et feux d’artifices !!! le ciel de la capital et des grandes villes comme Quetzaltenango ou Antigua, se recouvre d’un nuage de fumée.

 

Le soir du 24 décembre, les famille se retrouvent pour fêter Noël, autour d’un repas traditionnel composé de tamales ou patches (chaussons de maïs ou pommes de terres fourrés à la viande et épices) et d’un ponche (boisson chaude avec des morceaux de fruits).  

 

 Une fête modérée par la pauvreté….

Le 25 décembre les rues de la capitale sont désertes, et on y croisent seulement quelques chiens errants, quelques hommes qui ivres qui n’ont pu rentré chez eux. Les rues sont recouvertes de milliers de résidus de pétards.

 Si en ville certains enfants reçoivent des présents dignes d’un petit français, le Père Noël oublie les enfants des campagnes et des bidons villes!

 C’est ainsi que je me suis retrouvé  sans voix pour répondre à ma petite fille de 4 ans qui venait d’être gâté par le Père Noël, et a qui j’expliquais qu’elle avait beaucoup de chance, car beaucoup de petit mayas eux n’avait pas la même chance qu’elle. « Mais Maman le Père noël il passe pas chez tous les petits enfants ? ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans solmaya

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